Mosquée de quartier

dimanche 8 mars 2015

L'exposition est prête !

Chers tous,

Notre exposition est désormais prête et n'attend plus qu'un espace qui pourra l'accueillir.

Quelques élèves prépareront une présentation courte du projet (10 à 15 mn) en prévision du vernissage.

Je vous transmets ici les remerciements de Michel Héron, IEN qui est à l'origine de l'APP monde lieux de mémoire et qui a suivi l'avancée de notre projet depuis le début : "MERCI pour tout le travail accompli par l'équipe petits et grands, élèves et enseignants bien sûr  y compris, monsieur le Proviseur de PMF.  Soyez TOUS ici très chaleureusement félicités."
Il m'a aussi confirmé que l'exposition (si elle parvient à Paris dans les délais) sera affichée pour les 25 ans de l'AEFE au MAE.

Merci à tous pour votre travail et à Bernard Lemasle et Michel Héron pour leur soutien, leurs encouragements et leur aide.




samedi 31 janvier 2015

Séance du Samedi 31/01/2015 ; La Médina, ambivalente entre officiel et officieux :

               
Voici l'article de notre groupe (Sarra, Imen, Walid et principalement M. Hazera pour la correction) sur la Médina, en tant que lieu de mémoire. Nous nous sommes intéressés à la politique, sous plusieurs de ces aspects, officiels et officieux, formels et informels. Ceci est la version presque définitive de notre travail. Il nous reste à apporter quelques améliorations, et peut-être de légers ajouts, en fonction des nouvelle photos prises aujourd'hui. Si vous avez des avis ou des remarques, n’hésitez pas. Nous allons finaliser les moindres détails pour et durant la séance prochaine, en terminant également les légendes. 



Depuis 2011, la place de la Kasbah a vu défiler des manifestations, symboles de sa renaissance politique. Cette cour d’entrée de la Médina réconcilie aujourd’hui les aspirations démocratiques du peuple avec l’exercice officiel du pouvoir.  
La Médina accueille chaque Tunisien les bras grands ouverts ; de l’écolier à la mère de famille, du politicien au paysan, tous sont les bienvenus dans ce lieu de plus en plus ambivalent et contrasté, où les exercices officiel et officieux du pouvoir s’entrecroisent chaque jour.
      Avant même de pénétrer les ruelles étroites et tortueuses de la Médina, une atmosphère particulière se dégage de la Kasbah, qui concentre la mairie de Tunis, mais surtout le ministère des finances et le premier ministère. Ce symbole de la contestation populaire après la révolution arbore de nombreux drapeaux soulignant l’importance politique de la place. Ils capturent nos regards et nous guident dans les ruelles de la médina au gré des bâtiments officiels et des commerces qui les arborent fièrement.

Symboles de la cohabitation des classes, les élégants bâtiments à fonction politique côtoient des bâtiments plus modestes, à l'image des petites medersas, anciennes écoles religieuses qui abondent dans ce lieu attaché à ses valeurs traditionnelles. La première que nous visitons, pourtant d’apparence très sobre, s’avère être riche en secrets. En effet,  au temps du protectorat français, celle-ci abritait les activités de mouvements nationalistes de résistance. Les jeunes qui y logeaient organisaient des réunions politiques pour rallier les nombreux habitants et étudiants de la Médina à leur cause. Après avoir été découverts par la police, la medersa fut transformée en salle de sport, et c’est ainsi que sous couvert de combats de boxe et de duels d’escrime se sont tenues des réunions politiques secrètes.  
Des décennies plus tard, la Médina aime toujours les réunions officieuses : on continue à y prendre des décisions de haute importance, notamment dans deux restaurants prestigieux : Dar El Jeld et le Diwan. Récemment rénovés par la famille Abdelkafi dans le style traditionnel de la Médina, ces deux restaurants sont tout autant connus pour leur nourriture typiquement tunisienne que pour leurs salles somptueuses où d’éminents hommes d’affaires et politiciens se retrouvent, qu’ils soient tunisiens ou non, pour pouvoir discuter dans un lieu agréable et intime. (…) Exigence et luxe sont de rigueur dans ces établissements, dont les clients sont bien souvent des personnes à l’influence internationale : Jacques Chirac, l’Emir du Qatar,… Plus récemment, Dominique Strauss-Kahn y a rencontré au mois de juin, celui qui allait devenir l’actuel Président de la République, Béji Caid Essebsi,… Ces dîners, donnant lieu à d’importantes décisions, existaient déjà à l’ère des beys, qui accueillaient leurs invités dans leurs propres palais, eux aussi le plus souvent situés dans la Médina.

Cependant, cette politique d’arrière-cour se traduit également par des rassemblements, des débats ou des expositions organisés dans différents lieux culturels.
Tahar Haddad, homme politique du début du XXème siècle, syndicaliste et militant des droits de la femme, auteur du livre révolutionnaire Notre femme dans la législation islamique et la société (1930), a donné son nom à un club culturel, terrain, entre autres, de meetings autour de ces questions. Par chance, nous tombons sur l’une de ces tables rondes sur la violence à l’égard des femmes ; organisée par de jeunes étudiants, on y déplore l’inadaptation des lois, on y propose des solutions. Des peintures au sujet de la femme sont exposées dans le club, dont certaines sont très violentes ; une femme enchaînée, des photos de femmes ayant milité lors de la révolution…, toute cette effervescence à  seulement quelques centaines de mètres des deux principaux ministères du pays.


Un autre aspect, en déperdition cette fois, d’une force politique officieuse se retrouve dans les commerces. Le premier marchand que nous interrogeons est un ancien vendeur d’instruments de musique, reconverti dans la parfumerie. Nous sommes surpris de voir que, sur ses présentoirs, se côtoient des bouteilles connues et de marque et des flacons traditionnels. D’une certaine façon, cette boutique est à l’image de la Médina actuelle : les instruments de musique, qui ne se vendent plus, disparaissent, tandis que sur un même étalage, se côtoient parfums traditionnels et produits industriels importés.    
Ce contraste qui apparaît au sein d’un même commerce est omniprésent dans les souks, avec les témoignages d’un vendeur d’articles de mariées et un bijoutier. Le premier, Ahmed, a hérité de la boutique de son père, tandis que le second, Taoufik est arrivé à l’âge de 10 ans de la campagne pour apprendre le métier. Dans les deux cas, c’est un savoir-faire traditionnel datant de plusieurs générations qui se voit aujourd’hui menacé de toutes parts : la jeune génération n’est pas intéressée pour reprendre ces boutiques, mais pire encore, depuis une cinquantaine d’années, les souks ne sont plus organisés par corps de métier : se côtoient aujourd’hui dans le même souk bijoutiers, fabricant de chechias et vendeur de contrefaçons, ce qui contribue à dénaturer un aspect particulier de la Médina, mais également à supprimer l’identité de chaque souk. Les deux artisans nous parlent également du prestige aujourd’hui perdu de leurs corporations respectives. En effet, alors que ces professions bénéficiaient autrefois d’une aura et d’un respect leur permettant de peser dans la politique interne de la Médina, aujourd’hui, ces repères officieux ne sont plus d’actualité, et les artisans, autrefois symboles du folklore et de « l’esprit de la Médina », sont désormais de simple vendeurs comme les autres.
          A l’image du pays, la Médina est aujourd’hui en pleine interrogation sur son identité, tiraillée entre tradition et modernité. Elle demeure toutefois un centre où la politique se vit dans des lieux tant officiels qu’officieux.


Matinée du 31/01/2015























dimanche 18 janvier 2015

Séance de travail du 17 janvier 2015 : un bilan très encourageant

Après une pause, nous avons repris le travail. Cette dernière séance a été l'occasion de faire un bilan de l'avancée des projets des différents groupes. Enseignants et élèves ont pu voir les productions photos et réfléchir sur les textes destinés à l'exposition.

Merci à tous pour votre travail.

Voici quelques-unes des images retenues.


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samedi 13 décembre 2014

Médina par Baya

Les couleurs et les formes se mêlent dans une médina qui durant toute la journée bouillonne d'énergie et laisse place à une beauté particulière mais quand vient le soir, que reste-t-il si ce ne sont que des rues vides et le calme inhabituel ?

photos prises par : Baya Ben Miled


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dimanche 7 décembre 2014

Dimanche 7/12



Walid, Imen et moi nous nous sommes levés "tôt" ce Dimanche 7/12 pour prendre des photos dans la Médina. Nous n'avions pas pensé au fait que la plupart des commerçants seraient fermés, mais il était quand même intéressant de se balader dans la médina vide, sans vie et presque triste. Un certain calme, une quiétude règnent malgré tout dans les rues de la Médina. 

Voici donc quelques photos de la matinée d'aujourd'hui : 

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